engagements des marques sur la castration à vif des porcelets
Brocéliande et Bordeau Chesnel :
des engagements notoires
Brocéliande :
100 % de viande de femelles ou de porcs mâles non castrés.
Bordeau Chesnel :
L’essentiel de l’approvisionnement provient de viande de truies, de mâles entiers et, pour la gamme bio, de porcs castrés sous anesthésie locale.
Herta dans le haut du classement
60% de ses approvisionnements proviennent d’élevages qui ne castrent pas les animaux. La marque s’engage par ailleurs à ce que 100% de ses approvisionnements proviennent d’animaux non castrés à vif d’ici 2020.
Fleury Michon, Madrange : des signaux encourageants
Plus de 50 % de l’approvisionnement de ces deux marques provient d’élevages à l’étranger où les cochons ne sont pas castrés. Par ailleurs, les deux entreprises nous ont fait part de leur politique volontariste d’arrêt de cette mutilation à moyen terme. Nous attendons maintenant un engagement officiel.
Henaff : une promesse à surveiller
Fin de la castration à vif en 2030 chez Henaff. Bien qu’ayant le mérite d’exister, cette échéance de 2030 nous parait vraiment trop lointaine pour une mutilation qui pourrait être supprimée immédiatement.
Raffin, Pierre Schmidt et Terre de Breizh : au-delà des déclarations d’intention, nous attendons des mesures !
Interpellées par WELFARM au sujet de la castration des porcelets, ces entreprises nous ont répondu qu’elles prenaient ce sujet très au sérieux… sans pour autant nous présenter, à ce jour, de mesures concrètes. Une inertie clairement insatisfaisante.
Le groupe Aoste : en attente d’un engagement officiel
L’opacité la plus totale régnait sur la situation des cochons élevés pour le groupe Campofrio détenant les marques Aoste, Cochonou et Justin Bridou. Face à ce silence, WELFARM a déversé 54 000 fausses testicules de cochons (correspondant aux nombres d’organes sectionnés à vif par jour en France) devant les grilles de l’entreprise : une action qui l’a incité à sortir de son mutisme. Dans un communiqué de presse le groupe a alors indiqué que « l’objectif d’approvisionnement en viande issue de porcs non castrés est de 50% » en 2019 et que « l’ambition du Groupe est de poursuivre cette évolution afin d’atteindre les 100% dès que possible ». WELFARM reste en l’attente d’un engagement officiel public (et non par communiqué de presse) à 100%.
Chez Jambon de Bayonne, la castration des porcelets est OBLIGATOIRE !
IL FAUT AGIR !
DEMANDONS L’INTERDICTION
DE LA CASTRATION A VIF DES PORCELETS
Alors que la Suisse, la Norvège, la Suède et l’Allemagne ont interdit la castration des porcelets sans anesthésie, le gouvernement français fait toujours la sourde oreille.
Le 25 mai 2016, WELFARM s’est rendue au Ministère de l’Agriculture pour remettre 110 294 pétitions. Depuis, E. Macron a été élu, plusieurs Ministres de l’agriculture se sont succédés mais la situation reste la même pour des millions de cochons malgré les promesses à répétition !
C’est pourquoi il est essentiel de rester mobilisés : continuez à signer et à partager massivement la pétition afin de demander l’interdiction ferme et définitive de la castration à vif des porcelets !
Pourquoi?
La viande de certains porcs mâles (4% des cochons) peut dégager une odeur désagréable à la première cuisson.
Pour éviter ce « risque d’odeur de verrat », tous les porcelets mâles sont castrés à vif quelques jours après leur naissance.
qui?
85 % des porcelets mâles, soit 10 millions d’animaux, sont mutilés chaque année en France.
La castration est effectuée sans anesthésie (à vif), par l’éleveur ou un employé de l’élevage, et non par un vétérinaire. Aucun système d’élevage n’est épargné, cette pratique étant également réalisée dans les élevages Bio ou Label rouge.
les alternatives
Elevage de mâles entiers
Les cochons ne sont pas castrés.
À l’abattoir, un opérateur met de côté les carcasses odorantes.
Peu nombreuses (environ 4%), elles seront alors destinées à la salaison sèche (charcuterie non cuite) ou à la confection de plats préparés (l’« odeur de verrat » ne se révélant qu’à la première cuisson de la viande).
Cette alternative a été choisie par l’un des leaders du secteur porcin, le groupement breton Cooperl, la majorité des éleveurs ne castre plus ses animaux.
Immunocastration
Un « vaccin » qui bloque temporairement l’apparition de la puberté des porcelets est administré aux animaux.
L’une des hormones responsables du développement de l’ « odeur de verrat » est ainsi inhibée. Cette alternative est utilisée depuis plus de dix ans en France et aujourd’hui une quarantaine d’éleveurs y a recours.
Welfarm milite pour le développement de l’élevage de mâles entiers et de l’immunocastration, comme alternatives durables. Dans une période transitoire, jusqu’à l’abandon de la castration à vif, le recours à l’anesthésie doit devenir la règle.
Les vétérinaires s’expriment
contre la castration des porcelets
Mars 2020 : Didier Guillaume annonce la fin de la castration à vif
Une BD militante contre la
castration
WELFARM en campagne contre Jambon de Bayonne
Audition devant le groupe Condition Animale à l’Assemblée nationale
54 000 faux testicules ensanglantés déversés devant le siège d’Aoste
Interpelés sur la castration des politiques s’engagent
WELFARM de retour dans le métro parisien
Dénonciation de la castration des cochons en Agriculture Biologique
Affichage pendant le salon de l’agriculture 2017
Opération d’affichage dans l’Ouest de la France censurée !
Tournée Couic 2018 au plus des producteurs
110 000 signatures remises au bureau de Stéphane le Foll
L’un des principaux producteurs de porcs renonce à la castration
Début 2020, le ministre de l’Agriculture a annoncé la fin de la castration à vif des porcelets pour 2022… mais dans le même temps, il a autorisé les éleveurs à pratiquer eux même la castration sous anesthésie ! Cette « solution » n’est clairement pas satisfaisante dans une visée à long terme pour de multiples raisons.
Depuis 1994,
Welfarm agit pour améliorer le bien-être des animaux d’élevage à toutes les étapes de leur vie (élevage, transport, abattage).
Agir avec Welfarm, c’est :
Lutter contre l’élevage
intensif et ses dérives
Contribuer à l’amélioration des
conditions de vie des animaux
Participer à l’émergence d’une,
société où l’animal est respecté
pour sa valeur intrinsèque
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